2016 en 10 bonnes résolutions
Ca y est 2015 c’est terminé, on ne reviendra plus en arrière pour refaire l’histoire. Ou alors quand on aura retrouvé la clé de la Delorean de Marty Mc Fly, peut-être dans quelques années qui sait…
En tous cas il est grand temps de faire le bilan de ces 365 jours écoulés, des progrès que l’on a pu réaliser, des challenges que l’on a réussi, des échecs ou ce que l’on aurait aimé voir tourner différemment,… Tout cela non pas pour se morfondre et se lamenter sur son sort. Non ! Plutôt pour décortiquer ce qui a pu bien se passer et comprendre pourquoi certaines choses n’ont pas fonctionné. Pour avancer et déterminer nos résolutions et nos objectifs pour l’année qui vient, grâce à des méthodes sûres, qui ont fait leurs preuves. Et pouvoir garder ce rythme de progression qui donne tant de sens à la vie !
Pour l’année qui arrive, voici donc un petit plateau d’amuses bouches qui vous donnera (ou pas…) envie d’aller un peu plus loin dans la ou les directions que vous souhaitez prendre. A explorer sans retenue !
L’attitude qu’il vous faut
1
On tentera de relâcher quelques peu notre emprise sur la vie, ce fameux « control freak » qui nous empêche de nous ouvrir à des opportunités exceptionnelles qui pourraient se présenter à tout moment. Se laisser porter par les vents de la vie et abandonner de temps en temps ses convictions et ses certitudes sera un axe de progrès pour nous. Devenons agiles : privilégions l’adaptabilité en toute situation plutôt que l’attitude de renfermement sur sa routine et ses certitudes !
2
Une étape clé vers le bonheur régulier est le sourire qui arbore notre visage. Ce n’est pourtant pas la chose la plus difficile à réaliser, sauf si en ces temps d’hiver vos lèvres sont un peu gercées : tentons de sourire le plus souvent possible. C’est une attitude très contagieuse…et il est compliqué de concilier le sourire avec des idées noires. Dommage pour les pessimistes 😉
3
La communication est une étape essentielle dans une vie, pour échanger, comprendre et faire passer des idées. Alors si possible rendons-la la plus efficace possible, de manière à optimiser nos actions : donnons du cœur à nos interventions orales, en choisissant la chaleur plutôt que le ton glacial, l’expérience personnelle plutôt que le « j’ai vu quelque part que… », l’humour plutôt que la rigueur absolue,…
4
Encore dans cette idée d’échange et de relations humaines, une manière très efficace de créer des relations durables et fortes consiste à s’intéresser au « pourquoi » d’une personne (qu’est-ce qui explique son comportement, sa réaction,…) plutôt que le « quoi » (récit des mésaventures de notre interlocuteur, faits divers plutôt que rubrique sociologie finalement !). Une relation de complicité et de compréhension mutuelle sera alors bien plus évidente à bâtir.
It’s in your brain ! (c’est dans votre cerveau que ça se passe !)
5
Quand on voit la noirceur de la fin d’année en France, avec les attentats retentissants du 13 novembre 2015, on se dit que chercher à pacifier son cœur (et son esprit donc !) est essentiel et le socle d’une vie épanouie pour tous, avant de chercher à progresser vers une société meilleure (elle serait bien déjà bien meilleure ainsi). Dans cette voie, se mettre, le temps d’un instant, dans le point de vue opposé au sien peut être d’un grand secours en temps de tension. Cela pacifie rapidement et facilement une émotion à la base destructrice. Et cela permet également d’apporter de la hauteur au débat, plutôt que de voir s’affronter des avis opposés, se renvoyant la balle, chacun d’un côté du mur qui les sépare…
6
Et si cela ne suffit pas, si la haine ou la barrière mentale est trop forte pour être nuancée, on pourra envisager une autre voie de rédemption : l’hypnose ou plus précisément l’auto-hypnose. C’est une méthode que je ne connais pas assez pour en vanter les mérites, en tous cas au vu de tout le bien proclamé à son sujet par Bertrand Piccard dans son bouquin, il me semble que c’est une solution clairement à explorer !
7
Pour l’année qui vient, et aussi bien évidemment pour le reste de notre vie (longue et heureuse je l’espère !), un des essentiels à pratiquer sans modération est la visualisation négative. De manière à désirer ce que l’on a, comme le propose la philosophie du stoïcisme, nous allons tenter l’expérience suivante : imaginer que les êtres / choses qui nous sont chères ne sont plus là. Un sentiment de manque et de tristesse prend rapidement le dessus, pour ensuite retrouver le bonheur de savoir ces êtres / choses bien présentes et réelles. C’est finalement le sentiment que l’on ressent la toute 1ère fois que ces êtres / choses croisent notre chemin. On ne fait que raviver un peu la flamme.
8
Pour avancer sans encombre et faire fi des « freins » et pollutions autour de nous qui nous font dévier de notre route, on essaiera de vivre et penser le plus proactivement possible. C’est-à-dire en faisant abstraction des conditions extérieures et en se libérant des conditionnements qui nous entourent. Quelle que soit la météo, quelle que soit l’humeur de ceux qui nous entourent, quelles que soient les conditions, nous avancerons dans la bonne direction !
On reprendra un peu de bonnes pratiques, hein ?
Pour conclure ces 10 résolutions de nouvelle année, je vous propose 2 bonnes pratiques à mettre en pratique aussi souvent qu’on le souhaite.
9
J’avais abordé la notion de « capacité de production » au sujet du bouquin de Stephen Covey. Pour rappel la production pour une voiture consiste à avancer et donc à nous transporter. La capacité de production correspond à réaliser cette fonction au mieux, dans un état de marche acceptable, sans panne, sur une durée la plus longue possible. Ca correspond donc plus ou moins à la disponibilité du système que l’on sollicite. C’est également valable pour nous ! Bref tout cela pour dire qu’il est important de prendre du temps pour entretenir et même faire progresser sa capacité de production plutôt que de tirer uniquement profit de la production de notre cerveau, de notre voiture, de notre…je vous laisse imaginer la suite !
10
Dernier point et certainement pas des moindres, ça devrait d’ailleurs être le point de départ : redéfinir son objectif de vie, régulièrement, pour s’assurer que l’on est en phase avec soi-même. Quel intitulé voulons-nous donner à notre « CV de vie » ? « Sans but précis » ou « Personne socialement engagée à améliorer ceci ou cela » ? Imaginons-nous l’espace d’un instant (plus ça serait louche…) sur notre lit de mort, lors de nos funérailles, comme le propose Stephen Covey dans son livre : que voulons-nous que les gens retiennent de notre passage sur Terre ? C’est comme cela que nous définirons notre objectif de vie. Tentons alors de prendre les bons chemins pour y parvenir !
Je vous souhaite une très bonne année à tous, en espérant que le 1er janvier prochain le bilan soit encore meilleur que celui de l’année qui vient de s’écouler.