On fait le bilan, calmement… 10 mois de PMBA en 8 idées marquantes

BILAN

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Après quelques 10 mois de Personal MBA, il est grand temps de faire un arrêt au stand. Ou autrement dit, la pause s’impose ! Car en relisant mes synthèses de lecture, cela confirme bien mon sentiment : la somme d’informations et de conseils accumulés au cours ces 10 mois est immense. Et fort logiquement, je commence à oublier les idées essentielles de ces livres que j’ai pourtant lus puis analysés. Le temps passe vite, « comme d’hab’ quoi », et depuis mon point du 1er trimestre, établi à la manière d’un écolier sérieux et appliqué…rien ! Je n’irai pas jusqu’à dire que mon PMBA s’est transformé en école buissonnière, en tous cas mon rythme initial de lecture s’est quelques peu réduit (vacances, quotidien chargé,… oblige !) même si la motivation est clairement toujours là. Et je compte bien continuer à maintenir son niveau actuel et bien sûr à vous la transmettre de manière optimale.

Il est aujourd’hui évident que je ne tiendrai pas l’objectif des 47 livres lus en une année. Aucun regret là-dessus, je pense qu’il est essentiel d’avoir des objectifs ambitieux, et je ne renonce pas pour autant. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin et après « seulement » 52 semaines de lecture. Mon recul actuel me fera peut-être retirer quelques lectures prévues, mais pourquoi pas pour les remplacer par d’autres ?

En tous cas le Personal MBA reste pour moi une excellent initiative ; ses enseignements sont très nombreux et je constate ses effets sur mon quotidien : gain d’efficacité, autre regard sur les relations sociales, apaisement et sérénité,… Sur tous ces points j’ai l’impression d’avoir progressé.

Alors il est grand temps de poursuivre cette progression : quels enseignements tirer de mes trimestres 2 et 3 de lectures ? Quel chemin suivre pour remporter d’autres victoires ?

Tout d’abord gardons en tête que la phase d’analyse et d’observation avant de mener son combat est essentielle. A la manière d’un espion du MI6 dont fait partie un certain James Bond, il est important de tâter le terrain et de connaître le milieu dans le lequel on va évoluer, les protagonistes, les données d’entrée. La réussite qui peut en découler en dépend fortement.

Et gare aux conclusions hâtives pour un passage précipité à l’action : nos sens nous trompent souvent, alors soyons prêts à creuser un peu les données que l’on nous fournit (chiffres, opinions,…). Pour une prise de décision optimale, il peut être intéressant de se projeter dans l’avenir, de se mettre en condition mentalement pour évaluer la situation. Comme il est dit dans Smart Choices « vous ne comprenez pas réellement les choses tant que vous ne vous êtes pas demandés 5 fois « pourquoi ? » ».

De manière plus générale dans la vie, données en main, il est essentiel de se poser des questions et si possible les bonnes : Quel point voulons-nous atteindre ? Qu’est-ce que cela implique ? Quelle est notre définition du succès pour cet objectif ? En clarifiant la situation on clarifie également les idées entremêlées dans notre esprit et on avance sur des bases plus solides. « Votre tâche est de découvrir votre mission et de vous consacrer à celle-ci de tout votre cœur. » nous dit Bouddha.

Si l’indécision est encore de mise, essayez le principe d’équivalence proposé dans Smart Choices, qui consiste à comparer des alternatives assez éloignées en les ramenant sur des échelles équivalentes. Par exemple un service prévu dans un contrat peut être ramené en équivalent monétaire pour permettre une comparaison équitable de plusieurs contrats.

L’étape suivante, sur le chemin des victoires et des réussites, réside dans l’exploitation de TOUT notre potentiel. Pas seulement le ¼ ou le 1/3 comme c’est actuellement le cas… « Rien ne change tant que nous n’agissons pas. » nous rappelle Earl Nightingale. Alors suivons son conseil et tentons de chercher des résultats plutôt que des récompenses. C’est une voie directe vers le succès.

Tout cela reste bien théorique me direz vous. Et je serais même le premier à le dire. Alors pour ne pas tout miser sur le « jour de l’épreuve » ou « du concours », l’entraînement est une étape indispensable. Considérons donc notre quotidien comme terrain de jeu. Cela permet notamment de s’exercer pour tout ce qui est négociation, compétences relationnelles et sociales. On peut également s’entraîner à jouer un personnage dont on veut avoir l’image. Toujours est il que « s’exercer ne [nous] rend pas parfait ; [seul] un exercice parfait amène la perfection. » (Conversations cruciales).

En se mettant dans toutes sortes de situations fictives mais ayant vocation d’exercices, on sera alors plus à même de s’adapter lorsque cela sera nécessaire. Remporter des victoires dans des situations complexes paraîtra alors plus aisé, l’effort sur soi demandé par le changement nécessaire sera plus facilement toléré. Et pour réellement évaluer notre niveau d’entraînement, il n’y a rien de mieux que de procéder à cet entraînement au contact des meilleurs. Ils seront un vecteur de progrès et de réussite.

La dernière idée que je retiendrai de ces derniers mois de Personal MBA réside dans l’attitude à adopter au quotidien, toujours dans cette idée de trouver la bonne direction vers les victoires de nos vies. Il est important de trouver un compromis entre trop de confiance en soi, ce qui conduit à abaisser la plupart des barrières de sécurité existantes autour de nous, et trop de crainte et de pessimisme menant à une attitude de doute et de résignation permanente. L’objectif est au final de maintenir son esprit alerte et une curiosité permanente.

Une pensée sur “On fait le bilan, calmement… 10 mois de PMBA en 8 idées marquantes

  • 18 octobre 2013 à 16 h 11 min
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    Ah, le quotidien charge, ca, c’est l’effet AL

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