La pleine conscience, recette du bonheur

Nouvelle année, nouveau format ! Fini les résumés « classiques » du Personal MBA ?? En réalité le temps pour lire étant de plus en plus rare pour moi, j’ai tenté une nouvelle approche : le livre audio.

C’est sûr on peut lire à tout moment, dès que l’on se déplace en voiture par exemple, ou même sur mon vélo pour aller bosser, dans le train,… on gagne forcément donc un peu de temps de « lecture » même si l’action de lire a perdu un peu de son sens. Ecouter l’intégralité d’un livre prend un peu plus de temps, vu que l’on lit habituellement plus rapidement que l’on ne prononce les mots écrits. De plus j’ai été obligé, pour cette 1ère expérience, de réécouter le livre une 2ème fois, ayant eu l’impression de rater une partie des messages de l’auteur. Notamment lorsque l’on conduit et que notre attention est soudainement détournée par une situation requérant vigilance et concentration. A quand une appli qui lit directement les messages du cerveau et temporise la lecture lorsque notre attention n’est plus là ? 🙂

Alors voilà ce que je retiens de cette « lecture » de Méditer, jour après jour de Christophe André en 12 bonnes pratiques pour maximiser son bonheur et vivre pleinement la vie au quotidien.

Pour info au fait Christophe André est un psychiatre et psychothérapeute français. Il a écrit plusieurs livres de psychologies pour le grand public. Le livre dont nous allons parler, Méditer, jour après jour, a été publié en 2011.

La conscience, pleine et totale, plutôt que le vide

1. Pour vivre heureux,

il faut d’abord vivre dans le présent. Si l’on est sans cesse à ressasser des moments passés ou plutôt à se projeter sur ce que l’on va faire plus tard, nos projets,… on n’est finalement jamais vraiment dans le présent ! Et nous ne profitons donc pas pleinement des moments de bonheur que la vie nous offre. Il faut donc être conscient et présent avant de vouloir être heureux avant tout. Cela vient d’Albert Camus et ça nous rappelle qu’avant de vouloir être heureux, la 1ère étape que l’on saute est de ne pas oublier de vivre !

2. Toujours

dans cette idée de « pleine conscience », chère à Christophe André, 2 attitudes s’offrent à nous, face au présent : analyser et décortiquer les événements qui se produisent. Ou plutôt les laisser venir, simplement, en les observant. Il est de même pour nos réflexions : la méditation n’est ni plus ni moins que l’observation du flux de nos pensées. Tentons d’avoir un peu moins d’emprise et de regard critique sur ce qui nous entoure, sur ce qui nous arrive. Soyons un peu plus à la 3ème personne, tel un narrateur, de la vie.

3. Une autre bonne pratique

dans ce domaine de conscience dans le présent est de prendre une pause entre chaque action. Combien de fois passons nous à une vitesse folle d’une tâche à une autre, car bien évidemment « nous n’avons pas le temps » ? Nous nous lançons donc à pleine vitesse dans la course effrénée des actions qui s’enchaînent toujours plus vite. Et…pourquoi ? Par peur du vide ? Du calme ? C’est pourtant lui qui nous autorise sérénité, prise de conscience et de recul, et sourire.

4. Encore dans l’objectif d’être conscient

et présent, tentons de faire du monotâche plutôt que de cumuler les actions, soit disant pour « gagner du temps ». On ne réussira qu’à en perdre, du temps, et à ne rien réaliser pleinement. C’est comme cela que l’on passe à côté des choses, si vous voulez la recette ! Ecrire des textos et discuter avec une personne n’est pas une bonne chose : on ne l’écoutera qu’à moitié. Manger et regarder la télé non plus : se rappellera-t-on de ce que l’on a mangé ? La sensation de satiété ne sera-t-elle pas perturbée ?

Orienter son attention : la boussole de la conscience pour les nuls…

5. La méditation enseigne ceci

(notamment) : il faut travailler son attention, pour ne pas être en attention réactive, papillonnant au gré des sollicitations, mais plutôt choisir où l’on porte son attention, décider de la direction à suivre. Car on travaille ainsi à écouter le présent, et par là la vie qui se déroule, devant nous.

6. On se rend compte

de cela sur des tâches qui deviennent routinières pour nous : la conduite par exemple. Au départ cela demande beaucoup de concentration. Puis avec l’expérience, on fait cela machinalement, sans être vraiment présent. Prenons donc le temps d’orienter son attention vers la conscience du moment: écoutons les bruits qui nous entourent, regardons les couleurs des paysages que nous voyons, ressentons les vibrations autour de nous,…même si ce sont des sensations désagréables. L’objectif est simplement d’être présent.

7. Dans un ordre d’idée similaire,

les sollicitations sont de nos jours très fréquentes dans nos vies : téléphone qui sonne, mails, messages, informations,…pourtant ce sont là des sollicitations creuses, qui remplissent de manière improductive notre esprit et nous éloignent de la conscience. Privilégions donc les pensées longues aux pensées courtes, stéréotypées. Cela signifie par exemple trouver des moments de calme, en coupant les moyens de communication (le mode avion fait des miracles vous verrez), en s’éloignant du tumulte de votre quotidien un court instant. A vous de trouver le lieu idéal : ce peut être votre voiture le midi au travail tout comme un endroit calme dans votre jardin pour ceux qui ont la chance d’en avoir un.

Pour arriver à trouver un réel changement dans nos vies ces exercices / méditations doivent être répétés et si possible assez longuement. C’est identique à un entraînement du corps. L’esprit garde une mémoire de ces exercices pratiqués. Pour approfondir le côté méditation, n’hésitez pas à lire le bouquin court et très clair de Matthieu Ricard.

La souffrance, c’est…normal

8. La souffrance c’est

nous même qui la créons, par notre réaction à ce qui nous arrive, à ce que nous observons. Il ne faut donc pas changer cette souffrance mais notre réaction à la souffrance. Par exemple si l’on a une douleur qui surgit, elle sera toujours présente mais c’est notre réaction à cela qu’il faut travailler.

9. Une des méthodes

à pratiquer pour échapper à l’excès de souffrance est de se dire qu’un monde de bonheur nous attend, derrière ce moment isolé de douleur. Un monde bien plus grand que cette souffrance perdue.

10. D’ailleurs

on peut approcher la situation quasiment à l’identique pour les pensées négatives. Il faut les diluer dans des pensées positives. Si l’on tente de sourire, de penser à pleins de choses positives, des moments heureux, la chance que les choses simples de la vie soient bien là,… on en arrive par réduire la souffrance ou la pensée négative.

11. A l’inverse

lorsque l’on s’énerve souvent par exemple, on devient un expert de l’énervement. A vous de voir donc, si ça vous tente ! Pas moi en tous cas. Il vaut mieux donc s’efforcer de penser positif car cela devient une habitude !

12. Enfin dernier point

sur cette notion de douleur : la méditation, de par ses positions inconfortables, nous fait expérimenter un peu de douleur (légère). Et avec le temps et la pratique, on en arrive à augmenter notre résistance à la douleur, de manière générale. Un peu comme Napoléon qui voulait s’habituer au poison. Une petite dose régulière accroît notre force pour lutter. N’est-ce pas aussi vrai pour les microbes que l’on expose aux surdoses de médicaments ? Ils finissent par s’y habituer et en deviennent résistants.

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