1er trimestre : le top 12 des conseils et le bilan

Conseil de classe ! 12 conseils et mon bilan du trimestre 1

Après ces 3 mois de Personal MBA, au cours desquels j’ai été confronté au rythme assez intense de lecture imposé par mon choix de lire 47 livres en une année, je ressors très satisfait de m’être lancé dans ce projet farfelu ! L’enrichissement est au rendez-vous et même plus que prévu. Les livres de la liste de Josh Kaufman sont de véritables mines d’or – en tous cas pour la plupart de ceux que j’ai eu la chance de lire ces 3 derniers mois.

Les 12 conseils du trimestre 1

Alors si je n’avais qu’un seul conseil à garder de ce premier « 100 m » dans le tour de piste complet (400m) qu’est mon année de PMBA, cela serait : lancez-vous ! Lancez-vous dans tout projet qui vous tient à cœur mais qui vous effraie un peu, tout projet qui nécessite une part importante de changement difficile à franchir, tout projet qui impose de prendre des risques mais qui en vaut la peine, tout projet qui rapprocherait votre vie des objectifs long terme que vous vous êtes fixés,… C’est un conseil très général, qui s’applique à tous types de tâches, à tout moment de la vie. C’est la « méthode des 85 % [de Ramit Sethi] : se lancer est plus important que de devenir un expert ».

Voila maintenant les 12 grandes idées retenues de ce premier trimestre de Personal MBA. C’est donc le gratin de 3 mois de lecture condensé en 12 méthodes à prendre – ou à laisser !

1.       Rechercher l’optimum plutôt que le maximum
2.       Accepter de ne pas tout maîtriser et privilégier ainsi ses objectifs de vie
3.       Garder le cap et ne pas voir trop gros trop vite
4.       Etablir son objectif global et long terme, sa philosophie de vie
5.       Agir dans ce que nous pouvons influencer avant tout
6.       Tout ce qui est mesuré est maîtrisé
7.       Se poser la question : « pourquoi ? »
8.       Pratiquer la visualisation négative
9.       Franchir le pas du rêve…
10.   Etre sympa, à l’écoute et souriant !
11.   Pour optimiser ses placements sans être un crack, investir en bourse grâce à des fonds adaptés ou grâce au diagramme de Swensen
12.  Pour lire mieux et plus vite, se forcer à accélérer et organiser ses lectures

Les 12 meilleurs conseils

1. Rechercher l’optimum plutôt que le maximum

Ce conseil vient de Peter Drucker, dans The Essential Drucker. L’idée à retenir est de toujours considérer le rendement de nos actions plutôt que la quantité ou le taux maximal de réalisation : mieux vaut atteindre un niveau de réalisation de 90% pour 5 actions qu’un niveau de 100% pour 3 actions. En effet ces 10% là (entre 90% et 100%) sont souvent les plus difficiles à maîtriser, si tant est que l’on a un niveau de maîtrise quelconque. Le principe est donc de trouver le point idéal qui récompense au mieux les efforts fournis. On pourrait faire un parallèle avec la nutrition : quel est l’aliment qui procure le plus de plaisir et de satiété sans pour autant mener à l’obésité ? On pourrait manger 1 kg de croissants, mais 1 ou 2 croissants (à chacun ses exigences !) suffiront à remplir notre niveau requis de satiété et/ou de gourm

2. Accepter de ne pas tout maîtriser et privilégier ainsi ses objectifs de vie

On dit souvent le fond prime sur la forme – à tort ou à raison ! Ici ce sont les objectifs long terme ou idéaux de vie qui sont concernés : à tout moment dans notre vie, lors de toute décision, il convient de tenir compte de nos orientations de vie. Choisir de créer son entreprise alors que l’on veut s’octroyer beaucoup de temps libre et des vacances régulièrement n’est sûrement pas un bon plan. De même s’orienter vers les finances alors que l’on souhaite à plus long terme faire de l’humanitaire semble moyennement compatible – même si tout est parfois possible !

3. Garder le cap et ne pas voir trop gros trop vite

Dans tout projet, on peut rapidement s’essouffler ou rencontrer des obstacles inattendus qui rendent les évènements bien plus compliqués que prévus. Si l’on souhaite aller au bout, alors il faut clairement garder son cap et se rappeler que les réussites sont régulièrement imprévisibles avant leur maturité, dans le sens où elles traversent parfois cette phase de doute et d’obscurité où la lumière de la réussite est difficile à percevoir ! Une bonne méthode pour traverser ces turbulences consiste à fractionner ses objectifs en petites étapes plus faciles à franchir et ne pas voir trop gros trop vite. Et fêter chaque petite victoire rend encore plus efficace cette méthode.

4. Etablir son objectif global et long terme, sa philosophie de vie

Si l’on attend d’avoir 80 ans pour se fixer un objectif de vie, la probabilité pour qu’on l’atteigne est très faible : soit on n’arrivera pas jusqu’à cet âge, soit il sera trop tard ! Bien souvent on y a déjà un peu réfléchi, sans pour autant formaliser cela clairement. Est-ce une peur de s’auto-engager ?

5. Agir dans ce que nous pouvons influencer avant tou

Dans la vie on peut miser sur la chance, en jouant au loto ou en se laissant voguer au grès des flots sur l’océan de notre société…si l’on veut atteindre un objectif précis ce n’est généralement pas la bonne méthode. Se donner à fond dans ce que nous pouvons impacter apporte au contraire une réelle chance d’arriver là où l’on veut aller. Il est essentiel de concentrer ses efforts sur des actions à haut rendement (action n°1) et à impact fort, plutôt que de s’agiter « dans le vide ».

6. Tout ce qui est mesuré est maîtrisé

Encore une idée intéressante de Peter Drucker : en établissant des indicateurs de mesure des choses qui nous tiennent à cœur, on parvient bien plus facilement à visualiser nos progrès, nos points d’amélioration et notre feuille de route pour aller dans la bonne direction. Cela revient par exemple à mesurer le nombre de fois que l’on se plaint dans une journée (à adapter pour les non français J), à mesurer le nombre de fois que nous avons été heureux,…

7. Se poser la question :  » pourquoi ?  »

A coup de « métro-boulot-dodo » on s’endort vite dans la vie, et on en arrive à faire des choses de manière automatique alors qu’au fond on est à cent lieues de notre idéal ou de notre éthique de vie. Alors de temps en temps se poser la question « pourquoi je fais cela ? » ça ne peut pas faire de mal pour aller dans la bonne direction ! Pourquoi je vais travailler ? Pourquoi je vais faire les soldes ? Pourquoi je me plains tout le temps ? Pourquoi je veux ce nouveau portable high-tech ? A poursuivre !

8. Pratiquer la visualisation négative

William Irvine affirme – et il n’a pas tort ! – que nous sommes beaucoup aujourd’hui à choisir la voie de l’hédonisme, en recherchant à tout prix le surenchérissement de plaisirs sans jamais atteindre la satiété. Cela conduit à une insatisfaction presque permanente où l’on va de désir en désir. Pour freiner cela, la visualisation négative est idéale : elle consiste à imaginer que nous ne posséderions pas les objets dont nous nous servons en ce moment même, que les personnes qui nous entourent ne seraient plus là, que nous n’aurions plus les droits que avons à ce jour,… On en vient alors rapidement à ne plus considérer comme acquis tout notre environnement de vie et dans le prolongement à désirer ce que nous avons déjà. Un exemple pour nous convaincre ? Le droit de vote : aujourd’hui et parce que cela est acquis, 1 français sur 2 en moyenne ne se déplace pas pour aller voter. Si le droit de vote venait d’être obtenu après un combat de longue haleine, il n’en serait certainement pas ainsi…

9. Franchir le pas du rêve…

Qu’est-ce qui nous éloigne le plus de nos rêves ? Notre imaginaire pour beaucoup. En effet en tentant (un peu plus) de concrétiser nos rêves, on s’aperçoit vite que ces rêves ne sont pas tant inaccessibles que nous le croyons. La barrière financière n’est pas si grande, les risques à prendre ne sont pas si irrémédiables que cela, etc… Bien souvent nos rêves sont inaccessibles parce que nous ne mesurons pas le chemin qui nous en sépare.

 10. Etre sympa, à l’écoute et souriant !

Réussir sa vie cela passe évidemment par un réseau social fort et sur lequel on peut compter à tout moment. Dans cet objectif, on se facilitera grandement la vie en étant sympa, à l’écoute des autres plutôt que celui qui monopolise ou coupe sans cesse la parole et surtout en souriant car cela ne coûte pas grand-chose et est bénéfique à la fois pour nous et pour ceux que l’on croise.

11. Pour optimiser ses placements financiers sans être un crack, investir en bourse grâce à des fonds adaptés ou grâce au diagramme de Swensen

Evidemment nous ne sommes pas tous des Warren Buffet qui avons le doigté – et le temps ! –  pour investir son argent au bon moment au bon endroit. Mais rassurons-nous le livret A (ou d’autres placements similaires) ne sont pas les seules solutions à notre portée. Il existe des fonds à objectif adaptée à notre âge (niveau de risque variable). De plus le diagramme de Swensen qui facilite grandement une répartition optimale de ses investissements est une aide gratuite et accessible à tous. Alors pas d’excuse, la richesse n’est pas loin !

 12. Pour lire mieux et plus vite, se forcer à accélérer et organiser ses lectures

Un autre grand conseil obtenu au cours de ces 3 mois s’applique à un domaine utile quotidiennement : la lecture. D’où mon choix de démarrer mon Personal MBA par le bouquin de François Richaudeau… Et si l’on s’efforce de ne pas faire de retour en arrière mais plutôt d’accélérer volontairement sa vitesse de lecture, cela portera ses fruits après une petite période d’acclimatation. De même une bonne organisation de ses lecture (temps consacré déterminé à l’avance, objectifs recherchés,…) apporte un gain d’efficacité étonnant et l’on retiendra plus de nos lectures.


Bilan du 1er trimestre : après 25% du chemin effectué, j’ai lu 8 livres. Je suis donc un peu en-dessous de mon objectif pour l’instant, car à cette vitesse cela fera « seulement » 32 bouquins de lus / 47 à la fin de l’année. Un petit coup de boost ne fera pas de mal ! Néanmoins l’essentiel est là pour moi : un enrichissement fort et un rythme de croisière trouvé en parallèle avec les autres occupations de ma vie. Affaire à suivre…

Une pensée sur “1er trimestre : le top 12 des conseils et le bilan

  • 25 janvier 2013 à 20 h 07 min
    Permalink

    Mercide ce partage.

    Les livres sont une source de connaissance incroyable. Je me demande d’ailleurs pourquoi on n’apprend pas à en lire plus tôt à l’école.

    Geoffroy

    Répondre

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